Est-ce l’amour des jardins, la fête des grands-mères à venir ou la nostalgie de la st valentin, voilà un jeu sur l’amour et les fleurs. Il faut, en proposant et en choisissant, parmi deux cartes, une face visible et l’autre cachée, composer le plus beau bouquet, c'est-à-dire, la collection qui donne le plus de points suivant les effets des cartes (si vos fleurs sont différentes, si vous êtes adjacent à des cœurs…). Vous placez vos cartes sur une première ou une seconde ligne qui pourront être modifiées permettant ainsi de glaner des points supplémentaires. 18 cartes pour faire le taf, c’est très peu quand on ne s’appelle pas Love Letter. La limite de ce jeu est atteinte dès la première manche. On aura beau, on ne pourra pas faire grand-chose, tant les possibilités d’actions sont restreintes. Avec trois fois plus de cartes, d’effets, des fleurs fanées malus, d’épines négatives, on aurait pu entrevoir autre chose mais là, on se demande si c’est un jeu et surtout pourquoi il existe. La réponse tient sûrement dans le nom de son auteure, la même qui a pondu Wingspan, sinon je ne vois pas.